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je vous ai dit que ça séparait les protéines des autres produits, ça permet de dire, si je fais de
l’ultra-filtration, je vais standardiser mon lait, en matières protéiques. L’ultra-filtration,
maintenant, est surtout utilisée comme système de standardisation de la matière grasse.
Pour réguler la quantité de matière protéique. si vous arrivez à standardiser en matières
protéiques, vous allez avoir, au niveau fabrication, quelque chose de très régulier. Et qui dit
régulier en fabrication, tout peut être automatisé. Nous avons une usine à Pau, une usine à
St-Mamet dans le Cantal, qui fait 7000 tonnes de fromages, où, pour fabriquer autant de
tonnage que cela, en deux fois 8 heures, par “quart”, par heure de travail, pour retourner les
fromages et autres, je n’ai plus besoin de personne! Tout est automatisé! Parce que j’ai une
régularité de matière première, qui me permet d’avoir tout automatisé; pour dire, mon
moule, il aura toujours tant de fromage dedans, donc, tout peut être automatisé. »
7- p. 164 – Diretor de Qualidade - Entrevistado 4
« dans les grosses usines, et pour les produits “internationaux”, tout est automatisé. Parce
que sinon, on n’arriverait pas, au niveau du coût, du prix, à être concurrent par rapport aux
australiens ou n’importe qui. »
8- p. 165/166 - Diretor de Qualidade - Entrevistado 4
« Cela a été une démarche qu’on a démarrée en 1990-1992, à peu près. Et maintenant, on a
un grand nombre de producteurs – on doit en avoir 500 ou 600 au moins – qui sont dans
cette démarche, de HACCP, au niveau de L’amont. C’est-à-dire que les producteurs
écrivent toutes les procédures: ce qu’ils ont rentré, ce qu’ils ont mis, les problèmes qu’ils
ont pu avoir; et, parallèlement à cela, il y a toute une série d’analyses, les 4 germes
pathogènes principaux, E. Coli, Staphyloccoque, Nictéria, et Salmonelle, qui sont donc
analysées systématiquement. Et s’il y a des résultats mauvais, il y a une action corrective,
comme une démarche d’assurance-qualité, chez eux, pour voir si c’est l’eau, si c’est un
problème d’hygiène ».
9- p. 167 - Diretor da Cooperativa - Entrevistado 1
« Les problèmes environnementaux, le traitement des effluents, ce n’était pas le sujet.
Plutôt que de la jeter, il y a des protéines, de la matière grasse, il y a un tas de choses. Donc,
on va essayer de trouver des innovations permettant, en la transformant, de la valoriser.
C’était vraiment l’idée de valoriser un sous-produit. Que l’on appelle, aujourd’hui, un co-
produit, pour que ce ne soit pas trop dévalorisant. Donc, c’était la seule motivation, et ça
permet, si vous voulez, de garantir ou de préserver à peu près 30% du résultat de cette
filiale-là. Ce qu’on vend, ici, comme sérum qui est transformé et valorisé, c’est vendu par
Elle à Elle, et ça permet, ici, de faire 30% du résultat garanti, et très correct. Donc, c’est
stratégique. Effectivement, ça permet aussi de ne pas jeter dans la rivière le sérum; oui,
accessoirement. Ça permet de ne pas envoyer dans la rivière ou dans la nappe, le sérum
qu’on prend des fromages. Donc, accessoirement, ça permet d’éviter des pollutions. »
10- p. 167 - Diretor da Indústria de Queijos - Entrevistado 2
« Les produits AOC ont la capacité de mantenir les producteurs dans ses régions.On a
l’idée que c’est imposible de fabriquer un Cantal au Brésil ou à l’Alemagne. C’est toujour
fabriqué avec du lait produit à l’Avergne, à 1.000 mettres à la montagne, ou le producteur